Réponse à des remarques d’une catholique.

 
 
 
Suite à une discussion orale avec Monique de confession Catholique, j’ai envoyé à Monique quatre de mes textes, en retour elle m’écrira et me questionnera, étant touché par sa sincérité j’ai tenue de prendre le temps nécessaire de lui répondre.
 
 
 
Monique
 
Je vous livre quelques réflexions sur les 4 textes que vous avez eu l’amabilité de m’envoyer.
J’ai senti dans vos discours beaucoup de recherches personnelles et littéraires. Une soif de comprendre et de savoir par vous-mêmes et par les textes bibliques et profanes. Un peu comme la soif du nouveau converti qui veut combler un vide spirituel depuis plusieurs années et vient remplir sa cruche au puits de Jacob « Donne-moi à boire » « Toi qui es juif, tu me demandes à boire » (Jn 4,7-9)
Je n’ai pas trouvé de cadre institutionnel ou communautaire, un peu comme si vous vouliez bâtir votre propre tour de Babel.
 
Ma réponse :
 
L’individualisme, c’est mettre en avant son propre égo, avant toute autre considération. L’individualité consiste simplement à nous servir de notre discernement et des facultés que Dieu nous donnent !
Mon individualité m’a été donnée par mon créateur et cela est valable pour tout le monde.
Mais si mon individualité se transforme en individualisme, c’est que j’ai fait de ma propre personne une idole (ma propre tour de Babel). Il n’y a rien de mal à faire preuve d’individualité, nous avons été crées en tant qu’individus, toute organisation qui s’efforce de supprimer les individualités devient Secte.
 
Texte de Monique,
 
Or, la diversité a été voulue par Dieu et doit s’intégrer à nos communautés religieuses. Le poids de l’institution en est lourd, c’est vrai, mais le Christ l’a voulue pour répandre la bonne nouvelle : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église » (Mt 16,18-19)
 
Ma réponse,
 
Par une relecture de la Bible, on découvre que par exemple : les évêques sont simplement des gardiens (episkopoi), et non des hauts placés de l’église. Les pasteurs (poimen) sont des hommes qui prennent soin de l’assemblée, et non des enseignants professionnels. Les diacres sont des serviteurs (diakonos), et non des membres du clergé. Les anciens (presbuteros) sont des hommes sages, et non-détenteurs d’une charge ecclésiastique selon les modèles d’aujourd’hui.
 
L’apôtre Paul dans ses lettres nous fait comprendre que les dirigeants doivent être établis par leur vie exemplaire, et non sur la base d’un poste quelconque. L’esprit de Dieu et ses dons y sont évoqués seuls garants de leurs véritables rôles et qualités spirituelles.
 
Ces qualités sont : la fidélité, la droiture morale, la responsabilité, la sainteté et la stabilité, elles servent à reconnaître et à confirmer les gardiens en place dans l’assemblée. De plus, Paul ne dit pas que la surveillance est un poste d’autorité ecclésiastique, il dit seulement que c’est une « œuvre excellente ».
 
Rien dans les Écritures nous autorise à penser que la reconnaissance d ‘ une fonction (ministère) dans l’église conférerait une autorité, jamais L’Apôtre n’a investi certains d’autorité sur les autres membres de la communauté, c’est le Saint-Esprit qui établit les conducteurs selon le livre des Actes au chapitre 20 et au verset 28, la reconnaissance apostolique ne fait que rendre public ce que l’esprit a déjà accompli ?
 
Une mauvaise compréhension de la reconnaissance monte à la tête de quelques-uns, gonfle leur ego et pire encore, elle donne à certains un désir de domination, l’abus de position !
 
Dans la première aux corinthiens du chapitre 3, à partir du verset 3 à 9, Paul est très clair !
 
Texte de Monique,
 
Homme faible, vulnérable, l’ayant renié trois fois (Lc 22,61) c’est pourtant sur cet apôtre que Jésus s’est appuyé, comme il s’appuie sur nous. La communauté nous renvoie nos erreurs, nos doutes, nos pauvretés, dans la charité et le respect mutuel.
 
En témoigne au IIIe siècle, en Afrique du Nord, Cyprien de Carthage, devenu évêque qui nous dit « Un chrétien ne peut avoir Dieu pour Père s’il n’a pas l’Église pour mère » et aussi Unus christianus, nullus christianus (un chrétien seul ne peut exister) sa théologie du mystère de l’Église rappelle à l’homme contemporain, attiré par l’individualisme et le rejet des institutions, comme si elles étaient contraires à la liberté et à l’esprit même du message de Jésus, la nécessité de faire corps avec l’Église, Mère des chrétiens, pour recevoir la vie du Père.
 
Ma réponse,
 
"La grâce de Christ n'est pas limitée à l'église visible". La grâce de Christ est liée au Corps de Christ, qu'il ne faut pas confondre avec l'église visible.
Si l'église visible peut véhiculer la moindre grâce, c'est parce que cette grâce vient de la présence du Corps de Christ en son sein. Cette grâce salvatrice est donc dispensée de multiples manières, bien au-delà de ce que nous pouvons imaginer. Là où vont des membres du Corps de Christ, la grâce de Dieu les accompagne.
 
Plus exactement, la grâce de Dieu les précède ! La grâce de Dieu peut même être agissante dans les ténèbres les plus épaisses, si le Seigneur le désire. Nous ne devons pas essayer de la limiter, en instaurant nos règles et nos régulations humaines. Je ne dis pas que les règles et les régulations soient mauvaises en soi. Mais si elles s'opposent à l'action du Saint-Esprit, elles n'ont pas lieu d'être.
 
Nous devons prendre bien soin de ne pas marcher sur les « plates-bandes » de Dieu, en nous opposant à tout ce qui ne cadre pas avec nos conceptions étroites.
 
"O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses Jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles !"
(Romains 11 : 33).
 
Texte de Monique,
 
L’église n’est pas fermée à l’intégration « ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l’autre barque de venir les aider » (Luc 5,7) La tâche est immense comme vos textes le démontrent et toutes les églises doivent participer à la pêche.
 
En ce sens, votre prédication qui s’appuie sur la Parole de Dieu peut éveiller des consciences et susciter le désir de nous rejoindre, mais où ? Dans quelle communauté ? Quelle structure ? Familiale ? Ecclésiale ?
 
Il est honorable que votre discours laisse libre la pensée humaine qui vous écoute ; des questions et demandes peuvent fuser de l’auditoire, ne pas y apporter de solutions ou de réponses, l’appui d’un groupe, n’est-ce pas prendre le risque de perdre le trésor que vous avez semé ?
 
Ma réponse,
 
Le dialogue de Jésus et la Samaritaine.( Jean 4 : 5-28)
 
Je sais que mes commentaires vont bousculer vos idées reçues !……. Ici, Jésus vise L’institutionnalisme religieux qui réduit l’exercice du culte à un espace sacralisé et limité. Ce n’est pas un fait nouveau, chaque religion a son lieu où s’exerce le culte à Dieu !
 
Les Juifs ont la synagogue, les musulmans, la mosquée, les protestants, le temple, l'Église catholique un bâtiment ancien avec vitraux, images bibliques, reliques et clocher, les hindous le monastère, les témoins de Jéhovah un simple bâtiment appelé « salle du royaume », les évangéliques de toutes tendances une simple salle avec souvent une croix sur la façade de la bâtisse, les charismatiques nouvelles tendances un bâtiment semblable à un supermarché avec une atmosphère chaleureuse où la louange musicale tient une grande place !
 
Toutes religions confondues, il y a 100.000 édifices dans notre pays et certains souffrent de l’usure du temps !
 
La samaritaine dit à Jésus que contrairement aux Juifs, eux adorent Dieu sur le mont Garizim et non au temple de Salomon à Jérusalem, mais est-elle catégorique ou interroge-t-elle Jésus ?
Nos pères ont adoré sur cette montagne, et vous, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem ?
Est-ce une question d’une femme troublée dans sa conscience qui n’est pas sûre d’adorer au bon endroit ?
 
Souvent, on m’interroge pour savoir qu’elle est la vraie religion ? La véritable église ? Où est la vérité ?
Veut-elle connaître le vrai sanctuaire où elle pourra faire l’expiation de ses fautes ? Des personnes ayant fait naufragent dans leur vie, rongée par la culpabilité me demandent, y a-t-il une rédemption pour moi, une possibilité de reprendre ma vie à zéro ? Comment ?
 
Elle est, sans aucun doute, interpellée par ce Juif Jésus qui lui demande à boire à elle une Samaritaine, elle lui rappelle que les Juifs n’ont aucune communication avec les Samaritains ; Jésus se démarque : à la différence des Pérouchims (les purs) il va au-devant des gens de mauvaises vies, des personnes malhonnêtes, il connaît la condition de vie de cette Samaritaine et pourtant, il lui enseigne des choses encore inconnues de ses propres disciples !
 
À la grande différence de personnes qui veulent se montrer à leur avantage, la Samaritaine, malgré sa vie de libertine, ne manque pas de droiture. À l’invitation de Jésus d’aller chercher son mari, elle répond, je n’ai point de mari ! Jésus lui dit : tu as fort bien dit !
Ne vous laissez pas décourager par la mauvaise apparence d’une personne, elle a des préoccupations qui vont vous surprendre ! Le verset 25 en est la preuve :
Je sais que le Messie, celui qu’on appelle Christ, doit venir ; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses.
 
Jésus récompense sa sincérité, il lui révèle qu’il est le Messie !
Je le suis, moi qui te parle. (verset 26)
Jésus n’a-t-il pas dit : les péagers et les femmes de mauvaises vies vous devanceront dans le royaume de Dieu !
 
Méditons maintenant sur le verset 20.
 
Jésus enseigne à cette femme que les Samaritains n’adoreront plus sur le mont Garizim, ni à Jérusalem, c’est une incroyable révélation, Jésus fait exploser l’exclusivisme religieux et désapprouve tout discours légitimateur de toutes traditions religieuse.
 
Jusqu’au quatrième siècle après Jésus-Christ, les chrétiens vont s’assembler dans des maisons particulières et dans les catacombes.
Ces catacombes sont des cimetières et deviennent des lieux de cultes dans les années 215-220 pendant les persécutions.
 
À la question, combien faut-il être pour constituer une église ? Tertullien de Carthage (3ème siècle) un père de l’église cite une promesse de Jésus : (Matthieu 18 :20):
 
là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux, n’est-ce pas le plus important ?
 
Cette révélation de Jésus à la samaritaine est si surprenante qu’elle n’a pas été comprise par les chrétiens à travers l’histoire.
L’heure vient dit Jésus et nous y sommes depuis son ascension, où les vrais adorateurs adoreront le père en esprit et en vérité. Verset 23.
 
Le seul espace pour la prière et l’adoration dont Jésus parlera, c’est la chambre, lieu secret et privé où seul Dieu écoute. Aux yeux des chrétiens, l’église bâtiment est un endroit sacré où Dieu se manifeste, alors que Paul dit que c’est nous l’Église, ce n’est pas le bâtiment qui est pur mais mon cœur qui doit l’être, le témoignage chrétien ne s’exercent pas seulement dans des bâtisses, mais partout où cela est possible.
 
L’espace public ne nécessite pas de permission préfectorale si nous partageons notre foi avec des rencontres de passages dans un train, un métro, un séjour à l’hôpital, dans un jardin public, dans une association, etc.….
Si vous avez une bâtisse où faire vos réunions, c’est bien, mais attention de ne pas sacraliser ce lieu, pour Dieu, c’est votre âme qui est sacrée ! Et Dieu surveille notre attitude de tous les jours, où que nous soyons !……………
 
En effet, notre âme est l’organe où l’esprit agit. C’est elle qui communique avec le divin. Elle est le siège du recueillement par excellence, le sanctuaire privilégié où se célèbre le vrai culte, une fois que nous sommes pénétrés de l’esprit divin alors on devient capable de réaliser la vraie adoration de Dieu.
 
La vérité du culte à Dieu est son caractère intérieur en opposition à toute démonstration extérieure sans réalité spirituelle.
 
1 Rois 8 : 27 : mais serait-il vrai que Dieu habita sur la terre ? Voici, les cieux, même les cieux des cieux, ne peuvent te contenir ; combien moins cette maison que j’ai bâtie !
 
Déjà, Jean le baptiste avait de toute évidence rompu avec le temple. Il exerçait son ministère loin de Jérusalem. Nous l’avons compris, Jésus annonce à la Samaritaine que le temple de Jérusalem ne s’imposera pas toujours.
Il dit aux religieux qu’il est le temple !
 
 
Or, je vous dis qu’il y a ici quelqu’un qui est plus grand que le temple (Matthieu 12 :6)
 
Son action virulente contre les marchands dans le parvis du temple est un geste spectaculaire, ses activités commerciales étaient nécessaires pour la vente des sacrifices, cela n’a rien de sacrilège, mais c’est devenu un commerce très lucratif et les pauvres de la diaspora avaient du mal à suivre.
 
Par ce geste Jésus fait comprendre que le temple et ses rites ont dégénéré et que l’avenir se fera sans eux, Jésus annonce que l’institution a fait son temps !
Le temple sera détruit en l’an 70 par Titus. Les Juifs et les non-juifs doivent honorer et adorer Dieu autrement, « en esprit et en vérité » comme Jésus l’avait annoncé à la Samaritaine.
 
Les élites religieuses ont compris que : Jésus n’a pas l’intention de mettre du vin nouveau dans de vieilles outres ni de faire une réforme de l’institution en place et de celles à venir, il annonce que la « Ruah haqodesch » (l’Esprit-Saint) va habiter des cœurs, sans aucune distinction de race, de rang social, la chékina (présence de Dieu) sera là où un cœur humble et sincère l’adorera.
 
Jésus se positionne comme l’unique médiateur entre le divin et le profane, l’unique Sauveur capable de satisfaire la justice divine et l’unique Chef éternel de son Église, il est la résurrection et la vie ! Son message a une portée universelle tellement éloignée de nos systèmes dénominationnels rigides où le charnel prédomine au détriment de la liberté de l’esprit de Dieu.
 
Comme l’écrit, A.G. Hamman dans la vie quotidienne des premiers chrétiens (95 à 97) :
 
« Elle n’est ni l’Église des esclaves, ni l’Église des maîtres, ni celle des Romains, ou des Barbares, mais l’Église de tous, parce qu’à tous, elle découvre la même fraternité. Les uns ont besoin des autres, les grands ne peuvent rien sans les petits, ni les petits sans les grands.
 
Jésus sait qu’en s’en prenant au symbole du temple et aux élites religieuses, il court un danger réel, Iechoua (son nom en hébreux) est un « Subversif », aux yeux des pharisiens, il est un concurrent dangereux. Il se propose comme Voie et comme exclusive vérité, les religieux l’accusent d’innover par lui-même, quelle hypocrisie de la part des pharisiens qui eux innovent par la dissimulation par une montagne de prétextes scripturaires, quitte à tordre les textes dans tous les sens.
 
Dieu m’a sorti du ruisseau à 24 ans, ma rencontre en 1979 avec Jésus fut très intense, et mon changement radical, de l’avis unanime des personnes témoin à Londres à ce moment-là.
 
Trente-sept ans après je suis interrogatif lorsque je mets en parallèle le modèle biblique avec ce qui se dit et se fait au Nom de Jésus-Christ. L’Église rend le véritable message du Christ inaccessible aux populations, elle le discrédite à cause de pratiques non-scripturaires, les bâtiments sont remplis, mais les cœurs sont vides.
 
Joseph de Maistre dans son ouvrage, « Considération sur là France » (1976) écrit avec un humour peu habituel chez lui :
 
« Le christianisme a été prêché par des ignorants et cru par des savants, et c’est en quoi il ne ressemble à rien de connu. »
 
Il y a comme une inversion des valeurs évangéliques presque insoutenable en comparaison à la personne et au message de Jésus-Christ. Tout n’est qu’effort humain qui laisse des personnes déçues, le mercantilisme inonde les églises d’aujourd’hui.
 
Texte de Monique,
 
La référence à la Trinité, sur laquelle nous nous appuyons dans la religion catholique nous aide à ne pas nous replier sur nous-mêmes, mais à confier notre parcours à ce triangle qu’est l’Esprit Saint d’où nous vient la force et le souffle (pneuma) à imiter Jésus-Christ, notre enseignant, et à confier tout cela au Père, notre créateur dans l’abandon et l’humilité, surtout la mienne… Dans ces réflexions que je m’aventure à vous livrer.
J’ai beaucoup à apprendre sur la sensibilité évangéliste et sioniste ; ce dernier texte a été pour moi inédit, j’ai tout appris, et pas tout compris…
 
Ma réponse,
 
Les trois grandes religions monothéistes qui s'appuient sur la bible, aux interprétations des plus variées voire opposées, ont inspiré, aux cours de l'Histoire, le meilleur et le pire : la paix et la guerre, la justice et l'injustice, la tolérance et l'intolérance, l'exaltation du fort et celle du faible...
 
De même que les promoteurs catholiques de l'Inquisition, des croisades, des guerres contre les Protestants, des pogroms contre les Juifs, on était scandaleusement justifié par l’Évangile, de même qu’aujourd’hui les promoteurs du sionisme ont trouvé dans la Torah et autres textes du judaïsme, notamment dans ceux qui représentent la tradition mystique, des idées portant au particularisme, au communautarisme, au nationalisme et à la xénophobie. Ils les ont adoptées délibérément en négligeant toutes celles d'inspiration universaliste qui ont, pour le meilleur, modelé la pensée occidentale.
 
Nombre d’écrits dans la torah comportent une dimension universaliste hautement respectueuse de l’étranger :
 
« N’humilie pas l’étranger, ni l’opprimé, car vous avez été étrangers en Egypte ! N’humilie jamais la veuve ni l’orphelin » (Exode 22 : 20) ; « n’aie aucune pensée de haine pour ton frère. Tu aimeras ton prochain, il est comme toi « … « Tu aimeras l’étranger qui s’installe chez toi comme toi-même » (Lévitique 19 : 17-18 et 34) ; « Ma maison sera une maison de prière pour tous les peuples » 5(Isaïe VXI : 7).
 
Texte de Monique,
 
Je suis d’accord sur tout ce que vous professez surtout sur la primauté de la Parole de Dieu et cela m’a beaucoup enrichie.
J’ai eu quelques réticences sur votre approche du royaume de Dieu ; à discuter un jour si l’occasion se présente…
Merci de votre confiance. Je garde un très bon souvenir de notre discussion.
 
« Seigneur, rassemble-nous, dans la paix de ton amour »
 
Monique
 

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1 commentaire

1 - mardi 03 janvier 2017 @ 08:22 Zyslo a dit :

Incroyable job, merci pour ce job que vous faîtes.

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