L'Histoire D'Abraham FIN

 

 

La Bible dans sa totalité ne s'occupe pas de l'essence de Dieu, mais de sa révélation à l'humanité dont Abraham fut le plus grand ambassadeur. Lors de cette dernière étude sur sa vie, on peut en conclure qu'un serviteur de Dieu ne déteste pas la vie car elle est un don de Dieu, plus on fait de bien sur cette terre, plus grande est notre attende du monde à venir.

 

 

Bonne lecture.

 

 

Chapitre 22 : 1


Le premier verset donne déjà le ton sur la suite de « l'apprentissage » d'Abraham :


« Il arriva, après ces faits, que Dieu éprouva Abraham »


Pourquoi l'épreuve ?


En effet, la foi d'Abraham va encore être soumise à rude épreuve, mais plus dure que les précédentes, notre question, c'est, pourquoi de telles épreuves ?
Jacques dans son épître dit que :


« L'épreuve de notre foi produit la patience » (1 : 3 )


Job fait une conclusion de sa longue et terrible épreuve :


« Je ne te connaissais que par oui dire ; mais maintenant, je t'ai vu de mes propres yeux »


En pleine force de l'âge, 27 ans, jeune marié, papa et étudiant dans un institut biblique, très actif dans la prédication, un grave accident cérébral me transforme en « légume », une épouse sans argent et dans un pays étranger loin de notre famille, un petit garçon n'ayant pas encore l'âge de trois ans. Je comprends avec le recul les paroles de Job.
J'ai tout comme lui, expérimenté le secours, le réconfort et l'intervention miraculeuse de Dieu, j'aimerais que la suite de ma vie ressemble à la sienne :


« Et Job mourut vieux et rassasié de jours ».


En règle générale, les épreuves de notre vie doivent cultiver en nous une dépendance de Dieu, il nous sort de situations difficiles et cela augmente notre confiance en lui.
Pierre écrit dans son épître :


« En cela vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, puisqu'il le faut, afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable, qui portant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l'avènement de Jésus-Christ. » (1 Pierre 1 : 6-7 ).


Vivre une épreuve dans sa vie et découvrir un tel texte peu désorienté toutes personnes, moi y compris.
L'exercice physique est indispensable au développement du corps, tout comme la foi se renforce dans l'adversité. Un arbre exposé aux quatre vents violents a des racines plus profondes que tout autre arbre. J’en conclus qu'ayant reçu en 1979, un don merveilleux, la foi, celle-ci a dû se mesurer avec les difficultés dans tous les secteurs de ma vie sociale, familiale et professionnelle. Après 35 ans, cette foi nouvelle, surprenante et fragile à acquit une solidité et une fermeté.


Pour Abraham, cette dernière épreuve c'est comme son « examen final » de 30 années de formation spirituelle, et si Dieu nous éprouve ce n'est certainement pas pour le plaisir, il est écrit a ce sujet :


 Car ce n'est pas de bon cœur qu'il moleste et afflige les fils de l’homme. (Lamentation 3 : 33 ).

 

L'épreuve de Job ne vient pas directement de Dieu, c'est selon le texte, Satan qui doute de l'authenticité de sa foi. Vous allez m'objecter que tout le monde n'est pas comme Job, et que beaucoup de supposer chrétiens éprouvés, perde leur foi, ils se détournent de Dieu quand les premières difficultés surviennent.
En effet, beaucoup de ses personnes avaient quelque chose qui ressemblé à de la foi, sans être une véritable foi, d'où l'expression, « supposée chrétien ». La foi est un don de Dieu qui ne se perd pas facilement.


Beaucoup d'histoires bibliques nous enseignent qu'une foi authentique peut vaciller, dans l'épreuve, chanceler même, mais elle finit par se ressaisir et devient plus forte qu'auparavant, non la foi ne se perd pas aussi facilement qu'on voudrait nous le faire croire.
Le véritable motif de notre foi, c'est l'amour de Dieu que nous vénérons non par intérêt, mais par qu'il est notre Créateur et que nous lui sommes attachés par toutes les fibres de notre cœur.



Retour au chapitre 22.



À l'injonction de Dieu, la promptitude de la réponse d'Abraham est exemplaire : « Me voici ».
Dieu est souvent obligé de renouveler ses appels à beaucoup d'entre nous à la différence d'Abraham, le contexte est très différent, dans nos vies actuelles car nos esprits sont occupés « de mille pensées ».

Dieu lui dit :

 Prends ton fils, ton fils unique, celui que tu aimes, Issac ; achemine-toi vers la terre de Moria, et là offre-le en holocauste sur une montagne que je te désignerai. (Verset 2).



Encore une fois on reste sur notre « faim », aucun commentaire sur la réaction d'Abraham, je ne puis m'empêcher d'imaginé son profond trouble, et cela pour deux raisons :


1-Malgré toutes les révélations qu'il avait reçues depuis 30 années, Abraham ayant vécu 75 années en Mésopotamie, savait que « les dieux mésopotamiens » exigeaient des sacrifices humais*, c'était une pratique courante d'offrir son premier-né à des divinités toujours avide de sang. Est-ce la raison de son obéissance ?


*Ne livre rien de ta progéniture en offrande à Moloch, pour ne pas profaner le nom de ton Dieu : je suis l'Éternel.


2-Son cœur de père « saigne » douloureuse et sa foi est mise à rude épreuve, Dieu lui aurait-il donné ce fils, par miracle que pour lui reprendre ? C'est cruel. Imaginons l'état d'âme d'un père qui de la joie et le bonheur d'avoir eu un fils se voit dans l'obligation de le sacrifier.

Le verset 3 nous dit : 

 

Abraham se leva de bonnes heures, sangla son âne, emmena ses deux serviteurs et Issac, son fils, et ayant fendu le bois du sacrifice, il se leva et se mit en chemin pour le lieu que lui avait indiqué le Seigneur.

 


Le fait qu'il se lève de bons matins, lui évite des explications envers Sara ? Dieu épargne Sara de cette épreuve, pourquoi ? Une épouse n'est pas le clone de son mari, en occident, on exagère beaucoup la relation d'un couple vis-à-vis de Dieu, on idéalise les choses. Dans ce chapitre Sara est absente.
La crainte d'Abraham de Dieu est plus forte que ses propres sentiments humains, en dépit de sa souffrance de père. Son voyage durera trois jours, en compagnie de son fils bien-aimé, il savoure son dernier instant comme étant le dernier.


Il arrive trop vite certainement au lieu du sacrifice, dans son cas, il a le plus mauvais rôle, celui qui exécutera le sacrifice. Abraham n'est plus le même homme depuis sa première rencontre avec Dieu en Mésopotamie, il exprime une foi incroyable, c'est difficile d'expliqué que une force intérieure le pousse à agir sans réfléchir.


Ce qu'il dit à ses serviteurs est surprenant : « Nous reviendrons vers vous ». (Verset 5)


C'est l'expression d'un homme dont la foi est grande, il a reçu tellement de preuves de la fidélité de Dieu, qu'au fond de lui, il sait qu'il va se passer quelque chose, il y a des moments dans notre vie, ou nous devons continuer d'avancer en pleine confusion.
Dans ma propre vie, il m'a semblais que Dieu m'avait oublié, d'être dans une impasse, face à un mur ou dans l'obscurité, cependant ce trésor de foi que j'avais reçue en 1979 avait cultivé en moi la confiance en Dieu. Là où existe une véritable foi, l'espérance demeure, invincible, malgré toute apparence.


Abraham monte en compagnie de son fils Issac les pentes du mont Morija, (Traduction : « Amertume de l'Éternel »), une fois sur place, Issac dit a Abraham, voici le feu et le bois, mais ou est l'agneau de l'holocauste ?
Cette question à je pense l'effet d'un coup de poignard dans le cœur d'Abraham, pourtant, il répond, Dieu choisira lui-même l'agneau de l'holocauste mon fils.


La foi véritable doit être capable d'aller jusqu'au bout, jusqu'à l'abandon total de ce que nous avons de plus cher.
Le miracle à bien lieu, Dieu n'est pas comme les faux dieux de Mésopotamie, il épargne Issac et récompense la foi dans l'obéissance d'Abraham comme il le fera avec Job et tous ceux qui restent fermes dans leur foi.


Sachons, qu'aucune épreuve autorisée ou voulue par Dieu n'est au-dessus de nos forces, Dieu ne s'amuse pas avec nous comme un chat avec une pelote de laine, s'il y a des ingérences de Satan dans notre vie, nous devons être réactifs en luttant avec les armes de Dieu, c'est-à-dire, la prière de foi, qui puise sa force dans la Parole de Dieu.


Il y à trois sortes d'épreuves :


1-Celle d'Abraham, pour qu'il grandisse dans la foi, elle est sous contrôle de Dieu, la règle d'or est la confiance dans sa souveraineté.


2-Celle provoqué par Satan, qui « s'invite » dans notre vie, cela concerne souvent des personnes engagées dans le service de Dieu, la solution c'est de faire preuve de fermeté dans la patience. Pierre l'apôtre qui parle avec expérience dit :

 

Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que nos frères, qui sont dans le monde, souffre les mêmes afflictions. (1 Pierre 5 : 9 ).



3-Celle qui est le résultat d'une conduite inappropriée à l'égard des prescriptions divine, on se met en danger vis-à-vis de Satan :


Soyez sobre, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. (1 Pierre 5 : 8 ).



La solution ? La repentance, reconnaître son erreur et sa responsabilité afin de se mettre hors d'atteinte du diable, deux textes de la bible éviteront de perdre du temps avec toutes personnes croyantes qui se déchargent trop facilement sur le diable de leur mal de vivre :

Dissimuler ses péchés ne porte pas bonheur ; qui les confesse et y renonce obtient miséricorde. (Proverbes 28 : 13 ).


Heureux, celui dont les fautes sont remises, dont les péchés sont couverts par le pardon, heureux, l'homme à qui l'Éternel n'impute pas d'iniquité, et qui « n'a point d'astuce dans l'esprit ! » (Psaumes 32 : I).



Le verset 12 du chapitre 22 donne clairement le pourquoi de la violence de cette épreuve :



Ne porte pas la main sur ce jeune homme, ne lui fait aucun mal ! Car, désormais, j'ai constaté que tu crains Dieu, toi qui ne m'as pas refusé ton fils, ton fils unique !



Mille actions résultant de notre propre volonté auront moins d'importance qu'une seule accomplie en obéissance à Dieu.
Même si nous n'avons pas la stature d'Abraham, soyons certains que nous porterons beaucoup de fruits en nous conformant en toutes choses à la volonté de Dieu.

 

Chapitre 23

 


Ce chapitre nous annonce la mort de Sara à l'âge de 127 ans, Abraham la pleura et c'est lui malgré son chagrin qui exprime « les paroles funèbres »
Abraham fait une demande surprenante aux résidents de Heth :


Je ne suis qu'un étranger domicilié parmi vous : accordez-moi la propriété d'une sépulture au milieu de vous, que j'ensevelisse mon épouse.



Pourquoi c'est surprenant ?

Parce qu'Abraham ne fait pas valoir son rang de dignitaires de Dieu et que cette terre lui a était promise par ce même Dieu, les habitants de Heth le confirment bien :



Écoute-nous, Seigneur ! Tu es un dignitaire de Dieu au milieu de nous ; dans la meilleure de nos tombes ensevelis ton épouse.



Abraham ne tire aucun avantage de cette situation car il tient à payer pour argent comptant la propriété tumulaire appartenant à Efrôn, fils de çohar, celui-ci accepte, mais lui propose gratuitement, mais Abraham refuse cette donation généreuse. Il paya le juste prix de 400 sicles d'argent et devant des témoins.
Pour ceux qui ne comprennent pas ce qu'est un dignitaire, Abraham nous démontre comment il se conduit :


Abraham se prosterna devant le peuple du pays, (23 : 12 ).



Il leur signifie qu'ils ont à ses yeux aussi important que lui, aussi digne que lui, rapport égalitaire ! Il est un homme de foi qui à une totale confiance en son Dieu qui ne remet pas en doute que cette terre sera celle un jour de sa postérité, même si pour l'instant, il se doit d'acheter un terrain pour inhumer Sara.

Dieu dit à Abraham : 

 

Sache-le bien, ta postérité séjournera sur une terre étrangère (l'Egypte), où elle sera asservie et opprimée, durant 400 ans, (esclavagisme). (Genèse 15 : 13 ).



Un texte de l'Épître aux Hébreux est bien approprié à ce que vie cet homme, alors même qu'il arrive à la fin de sa vie, de son vivant, il ne sera pas le témoin de la réalisation de la promesse que Dieu lui a faite, celle-ci se réalisera au bout de 4 générations :

 

Or, la foi est une ferme attente des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit point. (Hébreux 11 : 1 ).



Joseph, onzième et dernier fils de Jacob de la ligner directe d'Abraham donne également tout son sens a ce texte :



Moïse emporta en même temps les ossements de Joseph ; car celui-ci avait formellement adjuré les enfants d'Israël, en disant : « Dieu se souviendra de vous, et alors vous emporterez mes os de ce pays. » (Exode 15 : 19 ).

 


La Mésopotamie était un terrain de choix pour la mission d'Abraham de faire connaître le Dieu Unique et Créateur de toutes choses afin que ses contemporains païens l'adorent comme tel. Mais le plan de Dieu, c'est qu'Abraham exerce son influence sur l'humanité et il ne se fera connaître qu'en se déplaçant.


Faire aujourd'hui d'Abraham seulement, le père du Judaïsme ou de l'Islam, c'est réducteur, il est le seul depuis Noah à avoir manifesté de grandes valeurs morales et cela prouve le fait que Dieu s'est révélé à lui : « L'Éternel apparut à Abraham ».


Dieu est accessible à tous et partout, il nous faut seulement faire la démarche d'aller à sa rencontre, c'est celle-ci qui provoque la révélation de Dieu, le croyant véritable est celui qui suit les traces d'Abraham. Le Messie Yechoua (Jésus) dira aux religieux Pharisiens et Sadducéens :



Produisez donc des fruits convenables à la repentance. Et ne pensez pas à dire en vous-même : nous avons Abraham pour père ; car je vous dis que, de ces pierres, Dieu peut susciter des enfants à Abraham. (Matthieu 3 : 8-9 ).



Selon Imran N.Hosein dans son ouvrage, » Jérusalem dans le Coran » à la page 166 il écrit : 

« Les Hadiths concernant le (retour du Messie) indiquent clairement que le Messie qui reviendra sera le (le fils de Marie).


Que dire des croyances kabbalistes, préparant le monde juif à la venue d'un « sauveur », selon les maîtres instructeurs sont enseignement est » secret », réservé à seulement des « initiés », à cause des « forces des ténèbres ». Mais aujourd'hui ces enseignements sont dispensés publiquement, pourquoi un tel revirement ? Parce que le monde va mal et que le Messie va bientôt apparaître, la question est quel Messie ?


Ils affirment que Moïse fut lui-même initié à ses « enseignements secrets » lors de son long séjour en Egypte jusqu'à sa fuite. Le plus surprenant, c'est la croyance d'Elie Benamozegh, rabbin et philosophe italien du 19 siècles (1823-1900). Au nom de la défense de la tradition, il entreprend de réhabiliter la Kabbale, considérée alors avec le plus grand dédain. Il dira : 

 

Le Judaïsme (ou mosaïsme) n'est pas la vraie religion puisque ce n'est pas à proprement parler une religion.

 

Le support d'étude d'Elie Benamozegh n'est pas la Torah que les Juifs et les Chrétiens vénèrent, mais la tradition rabbinique ? C'est-à-dire la tradition orale, mise en écriture entre le 2ém siècles et 5 ém siècles, connu sous l'appellation « Talmud », ce livre est la transcription écrite de la tradition orale d'Israël.
Il est composé de deux parties : la première, la Michna, (le texte), achevé à la fin du 2 siècles de notre ère par Rabbi Yehouda Hanassi, la seconde, la Guémara, (le commentaire). Le talmud comprend 2947 feuillés sur 6000 pages. 

Les auteurs de la « Guémara » sont appelés les « Amoraim » c'est-à-dire les interprètes, leurs autorités est moindre que les « Tannaïms » les auteurs de la « Michna »
Cette tradition talmudique croit que le peuple Juif serait un peuple de prêtres, dépositaire et conservateurs d'un secret, la vraie religion ou noachisme, et cette grande découverte « la véritable religion » sera le « moment Messianique ».
Pour les Juifs, Yéchou (était un idolâtre), et sa mort sur le bois est la preuve de son imposture, le pendu au bois (expression de l'époque) est une malédiction :



Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez fait mourir, en le pendant au bois. (Actes 5 : 30 ). , (Actes 10 : 39 ).



L'Apôtre Paul, instruit dans sa jeunesse par des maîtres « Amoraim » dans une yéchiva, (centre d'étude, académies d'Eretz Israël) écrira aux Galates :



Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (Car il est « écrit » ? Maudit est quiconque est pendu au bois. (Galates 3 : 13 ).

 

Chapitre 24.

 



Abraham arrive au terme de sa longue vie, mais il à une préoccupation légitime, trouver une bonne épouse pour son fil unique Issac qui assurera sa postérité, pourquoi une telle initiative ?
Parce que il est résident dans un pays ou la majorité des habitants ne partagent pas sa croyance, il craint qu'Issac prenne une épouse cananéenne et devienne idolâtre comme son grand-père Tèrah et son propre père à l'époque Mésopotamienne.


En effet, le livre de Josué nous informe de cela :


E t Josué dit à tout le peuple : « Ainsi a parlé l'Éternel, Dieu d'Israël : vos ancêtres habitaient jadis au-delà du fleuve (l'Euphrate), jusqu'à Thèrah, père d'Abraham et de Nahor, et ils servaient des dieux étrangers. (Josué 24 : 2 ).



La tradition orale déclare qu'il commercialisé des statues d'idoles, tous talmudistes connaît l'agissement d'Abraham dans le commerce de son père lors de l'absence de celui-ci.
Abraham va confier une mission à son plus fidèle serviteur Eliezer, trouver une épouse dans sa terre natale pour son fils Issac. Les qualités d'Eliezer sont indéniables, c'est la raison de la confiance d'Abraham.


Abraham avancé en âge, sait que la mort peut le surprendre comme ce fut le cas pour Sara, aussi, il confie cette mission à son serviteur, Eliezer n'étant pas directement impliqué, il pourra ainsi juger objectivement les valeurs morales et vertus de la future épouse pour Issac.


Issac seul, aurait pu faire un choix basé sur les sentiments ou sur d'autres critères subjectifs, Eliezer au contact d'Abraham à appris à contrôler ses sentiments, l'expression :


« Mets, je te prie, ta main sous ma hanche », est une manière de prêter serment afin que la démarche d'Eliezer obéisse aux instructions d'Abraham. Il ne s'agit pas seulement « de recherche la future l'épouse d'Issac » mais surtout que celle-ci soit digne de faire partie de la maison d'Abraham.


Un détail qui à son importance, Eliezer influencé par l'exemple de son maître, va prier Dieu pour le succès de sa mission, (verset 12), il lui demande un signe clair, (verset 13-14). Si la mission d'Eliezer commandé par Abraham est un succès c'est q 'elle coïncide avec la volonté de Dieu, en aucun cas Abraham n'a prise sur Dieu comme parfois certains agissements de serviteurs occidentaux pourrai nous le faire croire a tort.
Même le Messie Yechou ne faisait rien sans l'accord du Père, dans les quatre Evangiles, il ne cesse de mettre la lumière sur son Père et jamais sur lui-même !


La mission d'Eliezer sera un succès et c'est le frère Laban*,  de la future épouse qui le confirme :
,* Laban est le fils de Bethuel qui vécut à Charan qui se trouver en Mésopotamie, ils étaient de parenté avec Abraham, pratique courante à l'époque, mais abolie par la suite , (Lévitique 18 : 6 ).



« La chose émane de Dieu même » ! , voici Rébecca à ta disposition, prends-la et pars ; et qu'elle soit l'épouse du fils de ton maître, comme l'a décidé l'Eternel «, (verset 50-51).



Conclusion


Comme nous l'avons vu, la foi d'Abraham a connu certaines éclipses ; mais il a toujours su « rebondir » pour voir la volonté de Dieu s'accomplir, il est avant tout, « l'homme qui eut confiance en Dieu ».


L'impatience, l'opportunisme et le besoin de reconnaissance des autres sont souvent les raisons de notre égarement même quand il semble que nous vivons dans les plans de Dieu, mes aînées animés de bonnes intentions m'on ouvert des portes pour exercer ma vocation, seulement, ils se trompaient et je ne pouvais ignorer et annuler les « signes divins ». Le dernier de ses signes s'était lors de mon coma en avril 1983.


Je ne communique pas sur les détails de ses signes même pas à l'amour de ma jeunesse, mon épouse, j'accepte et je vis assez bien ma position actuelle.
L'histoire d'Abraham nous démontre que quand un homme décide de suivre Dieu, toutes les difficultés seront aplanies. C'est difficile de ne faire aucun cas des raisons de son cœur, ni de faire des raisonnements logiques pour accomplir ou pas l'ordre divin, c'est encore plus dur quand des éléments naturels s'en mêlent pour nous décourager, on a la tentation de s'en servir comme excuse pour passé à autre chose.
Et pour cela, il a des personnes qui s'en chargent à la place même de Dieu ou de Satan, c'est l'épreuve de toute une vie.


Jean-Jacques Albors

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