Deuxième partie : Les Religions sont-elles une alternative digne de confiance ?

 
 
Croyances et pratiques des Samaritains.
 
 
Ils possèdent des ouvrages anciens de leur tradition comme (le livre des chroniques samaritains, « Sefer ha-Mamim »), 
 
Comme livres sacrés, ils n'acceptent que le Pentateuque et le livre de Josué, et rejettent tous les autres livres qui composent le Tanakh (l’ancien Testament) et bien entendu, la tradition orale (Talmud).
Ils célèbrent les fêtes de Pessah, Chavouot, Soucot, Roch Hachana et Kippour, mais pas celles de Hanouca et Pourim,  (fêtes post biblique).
 
Les Samaritains ont quatre croyances et pratiquent de base : 
 
1-vivre en terre d’Israël ; 
 
2-effectué, le sacrifice pascal sur le mont Garizim ;
 
3-le respect scrupuleux du Chabbat ; 
 
4-respect des lois de pureté et d’impureté.
 
 
Les Samaritains contestent la primauté religieuse et la sainteté de Jérusalem . Ils s’appuient sur le livre du Deutéronome 11 : 29, et celui de Josué 8 : 33, le Mont Garizim est considérer comme l’unique lieu saint et non le temple de Jérusalem, c’est la distinction majeure et fondamentale qui les séparent des Juifs encore aujourd’hui.
Les Samaritains disent que Jérusalem, (centre religieux sacré) a était imposé au retour des exilés Judéens de Babylone sous l’autorité du législateur Ezra.  
 
(Source, université Paris VIII /Vincennes-St-Denis, « école doctorale ». Études Juives et Hébraïque, Dayan Raphaël). 
 
Thèse dirigée par: Monsieur le Professeur Gidéon KOUTS
Membre du Jury : 
Monsieur Ephraïm RIVELINE, Pr. à l’université de Paris 8, Président
Monsieur Gidéon KOUTS, Pr. à l’université de Paris 8
Monsieur Michel SERFATY, Pr. à l’université de Nancy
Monsieur Franklin RAUSKY, Maître de Conférences HDR Faculté de Psychologie Université de Strasbourg.
 
 
Le calendrier samaritain, comme les Juifs est luni-solaire, il démarre en référence à la bible au mois de Nissan, (pâque). Leurs prières sont prononcées en direction du Mont Garizim, contrairement aux juifs, ils célèbrent la Bar-Mitsva de leurs enfants à l’âge de 10 ans et non 13 ans pour les Juifs, autres détails, ils ne portent pas les Tefillins mais ils placent une Mezouzah sur le linteau de leur porte. 
 
En conclusion, si on se réfère au livre d’Ezra, la genèse de la rupture brutale et définîtes s’est faite lors du retour des exilés de Babylonie aux environs de 445 av. J-C. Depuis cette époque historique jusqu'à aujourd’hui des tensions religieuses se sont perpétuées.
 
L’Évangile de Luc 9 : 51-54, faits mention de cette rivalité : alors que Jésus et ses disciples vont route en direction de Jérusalem et qu’il traverse un bourg samaritain, ils refusèrent de les loger, la réaction des disciples de Jésus est très violente:
 
"Seigneur, veux tu que nous disions que le feu descende du ciel et qu'il les consume, comme Elie ?"Jésus désapprouva et leur dit : "vous ne savez de quel esprit vous êtes animés".
 
 
Je pourrai ajouter d’autres informations concernant les Samaritains, cependant, je considère que maintenant chacun pourra mieux comprendre la portée des Paroles du Messie dans son dialogue avec la femme samaritaine.
 
 
Étude du chapitre 4 de l'Évangile de Jean, des versets 1 à 26.
 
 
 
L’expression du verset 4, " or, il fallait qu'il passât par le Samarie" donne le ton, ils ne pouvaient éviter cette contré, pourquoi ?
C’était le chemin le plus direct pour se rendre à Jérusalem pour les fêtes religieuses, l’historien Josèphe a écrit ,que ceux qui voulaient aller promptement de Galilée à Jérusalem devaient passer par la Samarie. (Chapitre 52).
 
Cependant, des Juifs de stricte observance évitaient de traverser cette contré Samaritaine, des anciens sages d’Israël, (Tannaïm) disaient :
 
"celui qui mange le pain d'un Samaritain est comme celui qui mange de la viande de porc".
 
 
Le fait que Jésus traverse la Samarie et qu’il parle à une femme samaritaine est perçu comme contradictoire avec le texte de Matthieu 10 : 5 « N’allez point vers les gentils, et n’entrez dans aucune ville des Samaritains, mais allez plutôt vers les brebis perdus de la maison d’Israël ».
 
Tout d’abord, cette interdiction ne concerne que les disciples et non Jésus de plus le fait de ne faire que passer ne fait pas l’objet d’une mission en Samarie, de plus le Messie est au-dessus des préjugés à la différence des disciples, qui vont devoir « élargir leurs cœurs » .
 
Jean 4 : 40 , nous informe que seul Jésus demeura deux jours parmi eux, il n’est pas fait mention des disciples !
N’en déplaise aux docétismes, le fait que Jésus demande à boire pour une cause de chaleur ou de fatigue doit être envisagé comme vrais et non comme une allégorie, (Jean 4 : 6-7 ).
 
Les Imams aiment dire que si Jésus est Dieu, comment peut-il avoir faim et soif ? Pour moi, il est le Messie fils de Dieu et pas Dieu le Fils !
L’accent de Jésus ou son habillement ont certainement permis à la femme samaritaine de le reconnaître comme Juif de Galilée, (Jean 4 : 9 ).
 
Dans le passé, la ville de Safed (Galilée) est le lieu où résidaient les grands sages de la Torah, venant pour la plupart de Babylonie tels Hillel, et Gamaliel .On appelé la première terre hébraïque en venant de Damas et de Mésopotamie, « Galilée des nations » pour ses liens avec la diaspora. Pour certains fiers Judéens, la Galilée n’était pour eux qu’en bordure de la terre promise au Nord, 
 
Isaïe la décrivait effectivement comme un « carrefour des nations » :
 
L’honneur sera rendu au pays qui s’étend vers la mer, (le lac de Tibériade), ou au-delà du Jourdain, qui rassemble toutes les nations, (Ghelil hagoyim « la Galilée »).
 
Au verset 10, Jésus dit à la Samaritaine, « si tu connaissais le don de Dieu » ? Faut-il faire un rapprochement avec les paroles de Jésus de Jean 3 : 16 ?
« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique », Le Messie Jésus affirme-t-il qu’il est ce don ? Pour moi, cela ne fait aucun doute !
 
Au verset 12, la femme Samaritaine dit à Jésus, « Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux »
Comme je le mentionne plus haut, elle appelle Jacob notre père, parce que les Samaritains prétendaient descendre d’Ephraïm et de Manassé, (Jésus ne fait aucun démenti).
 
Aux versets 20-22, « Nos pères ont adoré sur cette montagne, et vous (les Judéens) vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem ».
Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; pour nous, nous adorons ce que nous connaissons ; car le salut vient des Juifs.
 
Jésus explique à la Samaritaine, que son peuple adore un Dieu qu’ils ne connaissent pas, ils avaient de Dieu une idée très rationnelle et réductrice au contraire d’Israël qui à bénéficier des enseignements des prophètes, le peuple hébreux est resté à travers les âges à «  l’école de Dieu ».
Et dans quel but ?
 
Être utilisé par Dieu pour rendre possible le salut de l’humanité, et non pour fonder sur terre une théocratie comme certains maîtres de la Torah l’ont toujours cru !
Au verset 21, Jésus dit clairement qu’à l’ avenir, l’adoration « localisée » n’existera plus, il renvoie dos à dos les Samaritains et les Juifs, car pour lui ce n’est pas l’essentiel ?
 
Le véritable culte est individuel, et c’est Dieu qui le valide et non des supposées autorités religieuses, Jésus envoie un message très fort, aucune religion n’a de légitimité par rapport à une autre, jamais il ne donne des instructions pour une nouvelle religion, par contre il donne des instructions pour nous réconcilier avec notre Créateur, d’être respectueux des uns et des autres, ne pas être dominateur, obtus, orgueilleux et sectaire.
 
Le Coran(1) considèrent Jésus comme un prophète, et bien dans ce texte, il prophétise en annonçant que Samaritains et juifs seront affranchis de leurs sanctuaires respectifs, ainsi que des pratiques et entraves extérieures qui sont un fardeau pour leurs peuples.
 
(1)-Sourate (Marie), 29 : « Je suis le serviteur d’Allah, dit Jésus. Il m’a légué le livre et m’a pris pour prophète.
 
(1)-Sourate des Coalisés, 6 : nous avons reçu des engagements de tous les Prophètes, de toi, de Noé, d’Abraham, de Moïse et de Jésus, Fils de Marie.
 
 
Aujourd’hui, un culte dans une église, une mosquée et une synagogue sont-ils la démonstration d’une vérité intérieure, vécus intensément par les supposer croyant, ou plutôt une démonstration sans réalité spirituelle ?
 
C’est dans le comportement de ses fidèles que les religions montrent leurs limites, ils sont en contradiction avec la vérité qu’ils prétendre suivre !
Que veut dire Jésus par ses paroles du verset 23 :
 
« Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car le Père demande de tels adorateurs «.
 
L’esprit dans ce texte désigne la véritable spiritualité et la vérité, elle est l’expression la plus profonde de l’âme humaine, réveillée par un retour au créateur celle-ci devient capable de communiqué avec lui. Elle est le siège du véritable culte, le lieu par excellence en opposition aux bâtiments religieux.
 
Lorsque Paul écrit aux Romains, il dit : « Car Dieu, que je sers en mon esprit dans l’Évangile de son Fils » (Romains 1 : 9). Aux Éphésiens 6 : 18 il écrira : « Priant en tout temps par l’Esprit ».
 
Une fois pénétré de l’Esprit divin, toutes personnes est alors en mesure de réaliser la véritable adoration, Jésus l’expliquera autrement lors d’un entretien avec Nicodème au chapitre trois de l’Évangile de Jean :
 
« En vérité, en vérité, je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit. »
 
Sincérité et vérité sont différent, les catholiques, les protestants et les pratiquants du judaïsme et de l’islam sont pour une grande majorité sincère, mais étant nés de la chair, ils doivent naître de l’Esprit, pour vivre cette réalité intérieure !
Les deux termes « esprit et vérité » expriment le véritable culte dont le Père est l’Objet de l’Adoration, cette adoration est donc un rejaillissement !
Le culte dont parle Jésus au verset 23, est une relation réelle entre un Père et son fils, et le Père cherchent de tels adorateurs pour former un nouveau peuple.
 
 
 
Conclusion.
 
 
 
Si les gens abandonnent tout espoir de croyance au Dieu Unique révélé par la venue du Messie Jésus, alors ils croiront tout et n’importe quoi et tout deviendra possible dans une humanité sans points de repère.
Tout est imaginable :
 
-un état qui prend la place de Dieu (laïcité),
 
-une décadence radicale,
 
-une pensée unique.
 
 
Le mouvement littéraire du naturalisme des Zola, Maupassant, Mirabeau, et d’A-Daudet ont développé un système de pensée et d’étude qui veut expliquer les phénomènes naturels et sociaux en s’appuyant sur les progrès de la science que le philosophe et précurseur de la sociologie, Auguste-Comte à exalté.
 
Pour faire simple, pour définir le positivisme D’Auguste-Comte : c’est l’établissement d’un nouvel ordre social, politique et moral pour affronter les problèmes humains et à partir de 1849, Comte veut constituer une nouvelle autorité spirituelle, qu’il prendra le nom de « religion de l’Humanité », garantissant d’après sa théorie le lien social indispensable aux humains.
Je l’appelle la « religion horizontale », chaque être humain éprouve le besoin d’appartenance à un groupe et d’être enraciné dans une tradition, on définit cela comme un lien social, (horizontal).
 
C’est dans, c'est état d’esprit que Darwin va défendre sa théorie de l’évolution et étudier les mécanismes sociaux avec des conclusions désastreuses, « le principe de la sélection naturelle » : 
Les êtres vivants les plus forts se reproduisent en éliminant les plus faibles, à cause de leur meilleure adaptation ?
Cela va devenir le principe explicatif de l’évolution de nos sociétés.
 
Dans ses vingt romans, « les Rougons Macquat », Emile Zola écrira l’histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second Empire, il exposera les liens héréditaires d’une famille. 
Chaque personnage possède une histoire déterminée par son hérédité, en fait, personne n’est maître de son destin puisque nous sommes partiellement influencés par nos origines.
 
On remplace Dieu par le pouvoir « politico religieux » et on remplace celui-ci par « la religion de l’humanité » et ainsi, on ouvre la voie à tous les autres mensonges, mythes et utopies.
Jésus dira : 
 
je suis venu au nom de mon père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevez. Comment pouvez-vous croire, quand vous tirez votre gloire les uns des autres, et que vous ne recherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ? (Jean, 5 :43-44 ).
 
La foi en Dieu n’est pas un phénomène social, parce que non-transmissible par la tradition et qu’elle n’est pas évidente à la raison humaine, une rencontre avec le Dieu Un est une expérience personnelle qui amorce le commencement d’une nouvelle vie.
Mais attention, la foi, c’est aussi un savoir :
 
toute l’Écriture est divinement inspirée (ou soufflée de Dieu), et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice, (2 Timothée 3 : 16 ).
 
Dans ce texte, le terme grec « theopneustos » signifie que c’est Dieu « Theos » qui a inspiré les hommes par « pneuma » le Saint-Esprit, 2 Pierre 1 : 20-21 dit la même chose : 
 
Sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé.
 
Quand je dis que la foi est un savoir, non-transmissible par la tradition religieuse et sans examen préalable de chacun, j’affirme la nécessiter d’une étude sérieuse individuelle, afin d’être équipé, (artios en grec) pour une nouvelle vie, sur le chemin que le Messie a ouvert pour toutes créatures humaines.
 
 
 
Qu’est-ce qui caractérisent les systèmes religieux ?
 
 
 
Leurs dogmatismes et leurs prétentions de détenir la vérité et la soumission souvent aveugle des fidèles à des autorités qui prétende être mandaté par Dieu, une telle position pose le fondement d’une théocratie dont la finalité est exercé le pouvoir spirituel et temporel comme :
 
-le judaïsme à partie d’Ezra dans l’ancien testament,
 
-le catholicisme romain jusqu’à 1870,
 
-L’islamisme,
 
-le Lamaïsme tibétain.
 
Personnellement, une magnifique cathédrale, les bâtisses orientales de l’Espagne, les synagogues, les tableaux de scènes évangéliques, les sculptures, ne pourront jamais justifier ou effacé un bûchait, une torture, des meurtres d’innocents, les religions ayant une dimension humaine ne connaissent pas l’humilité, alors elles se justifient pour ne pas se repentir de leurs actes passés.
 
Jésus dira à des marchants situé dans le parvis du temple de Jérusalem : ma maison est une maison de prière et vous en avez fait une caverne de voleur, (Luc 19 : 46 ).
 
Lorsque l’on lit l’intégralité du Nouveau Testament on constate que les serviteurs exerçant un ministère selon leur compétence n’en ont tiré aucun avantage matériel et financier, lorsque Paul envoie des lettres aux églises, il les adresse à toute l’assemblée :
 
« À l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à tous les Saints qui sont dans toute l’Achaïe , tous les Frères qui sont avec moi, aux Églises de Galatie, aux saints et fidèles en Jésus-Christ, qui sont à Ephèse, à tous les Saints en Jésus-Christ, qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres, aux Frères en Christ, les Saints et les fidèles à Colosses. »
 
Pas de magistère ou une autorité morale au-dessus de tous, le Messie en présence de ses disciples leur à dis : 
 
Le maître n’est pas plus grand que son serviteur et le serviteur pas plus grand que son maître, il a joint à cette recommandation verbale une action concrète d’humilité en lavant les pieds de ses disciples afin qu’ils comprennent bien !
 
Paul écrira : jusqu’à présent, nous souffrons la faim et la soif, et nous sommes nus, on nous frappe au visage, et nous sommes errants çà et là. Nous nous fatiguons en travaillant de nos propres mains ; outragés, nous bénissons ; persécuter, nous le souffrons. Calomniés, nous prions ; nous sommes jusqu’à présent comme les balayures du monde, le rebut de tous. (I corinthiens 4 : 11-13 ).
 
L’Église romaine durant des années s’est enrichie d’un patrimoine immobilier phénoménal, elle possède sa propre banque et Rome est un état dans un état, ami lecteur, je vous pose une question ; quel rapport avec l’Évangile ?
 
Si Jésus renvoie dos à dos les Samaritains et les Judéens ce n’est certainement pas pour les remplacer par une nouvelle religion, enseigner la bible, c’est se référer à ce qu’elle enseigne dans sa totalité, et non choisir certains thèmes préférés et ignorer les autres, elle doit être dans sa totalité le matériel de base de toutes personnes qui enseigne la communauté des croyants.
 
Jésus n’a promulgué aucun dogme, Il n’a jamais fait dépendre le salut de l’adhésion à une formule intellectuelle (2).
 
(2), lorsque la foi s’attache à un système humain, elle prend nécessairement la forme d’une adhésion intellectuelle.
Ce que Jésus souhaite nous faire comprendre à travers ce dialogue avec la Samaritaine, c’est qu’il Est le seul à pouvoir inspirer la vraie foi surnaturelle.
 
La « religion » du Messie Jésus n’est pas un système, mais une personne vivante, l’Évangile est incarné en Jésus ; il ne se distingue pas de sa personne ; et la foi Qu’Il fait naître s’attache essentiellement à sa personne.
Beaucoup de religieux pharisiens et autres ne comprenaient pas les discours de Jésus ?
Mais eux-mêmes comprenaient ils ceux qu’ils enseignaient aux peuples concernant l’existence d’un Dieu extérieur ?
 
Après la loi, les prophètes et le culte extérieur, Le Messie a révélé que le règne de Dieu sera désormais dans l’âme de chacun, contrairement aux interprétations des sages d’Israël, le Messie Jésus n’est pas venu légiférer pour un monde périssable, mais de créer une âme nouvelle, faire de son enseignement une nouvelle religion du rite est une erreur.
 
En enseignant en Judée, le secret pour une libération intérieure, il donne un grand espoir à toutes créatures humaines, ce qui était impossible aux disciples des pharisiens, Jésus le rend possible. Jésus nous donne le désir de vivre en fournissant lui-même un aliment spirituel digne de lui, il nous exhorte à nous détacher de ce qui passe, pour nous attacher à ce qui demeure sans pour autant vivre une vie d’ascétisme, de privation de toutes sortes.
 
Jésus n’a pas oublié les besoins fondamentaux des humains, l’histoire du repas miraculeux raconté dans l’Évangile en est une preuve, bien qu’il sache que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais également de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
Cette nourriture mystérieuse, est aujourd’hui accessible à tous réel disciples qu’on appelle les élus.
 
L’erreur majeure des institutions chrétiennes, c’est d’avoir identifié l’Église visible avec le Royaume de Dieu, d’avoir fait des compromis avec Mammon, d’avoir trop élevé des hommes qui exercent un ministère et qui font de l’ombre à Jésus, cependant son enseignement survivra à toutes ses infidélités.
 
La science et les institutions religieuses vont très prochainement se révéler incapable de résoudre et de satisfaire les besoins éternels de l’âme humaine, alors ce sera à nouveau l’heure du Messie Jésus.
Le message du Messie est une proclamation faite avec altruisme, l’apôtre Pierre, amené à s’expliquer sur le contenue de son message devant le sanhédrin leur dira : 
 
Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez (Pharisiens), qui a été faite la principale pierre de l’angle.
Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. (Actes 4 : 11-12 )
 
Les églises chrétiennes mettent l’accent sur la communion fraternelle, elles pratiquent des rites, des prières et célèbrent un culte avec comme élément majeur, la sainte cène, c’est idéal commun, ils le nomment du terme grec, « koinonia », mais attention, c’est une erreur de considérer la communauté seulement comme une amitié fraternelle.
 
C’est le Messie Jésus qui cimente cette « koinonia », Il dira : 
 
Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. (Jean 17 : 21 )
 
C’est cette réalité qui justifie l’Eglise, c’est son Esprit qui l’anime en insufflant dans le cœur des croyants une unité de cœur et d’âme.
L’Eglise chrétienne fait elle la démonstration de cette réalité ? Elle est à l’image de nos sociétés actuelles ou les valeurs n’en sont plus, des dirigeants sans crédibilité qui font des appels d’aide financière qu’ils présentent comme des requêtes de prières, certains envoie des cartes annonçant qu’ils vivent par la foi mais qu’on pouvait leur envoyer des dons à telle adresse ?
 
Il faut reconnaître que le message du Messie, est bien mal servi par l’Eglise actuelle . Les églises ont compris la notion d’autorité et de soumission à la manière profane et non à la lumière des Evangiles, elles se sont hiérarchisées au lieu d’encourager une organisation collégiale en mettant en valeur les dons de chacun. 
 
La principale cause de division dans la communauté des croyants, est l’absence de volonté d’un dialogue, pour mieux comprendre la volonté de Dieu, les différentes dénominations sont la démonstration d’un échec, chacun considéré l’intérêt personnel au détriment de l’intérêt général. Mais cela est subtil, l’intérêt personnel, c’est la dénomination à laquelle j’appartiens, ainsi, on ne se remet pas en question personnellement, on se « cache dans le groupe » !
 
Le philosophe, logicien et économiste britanique John Stuart Mill écrira : « Un des facteurs de l’intolérance c’était justement la tendance à considérer l’opinion de la majorité comme la meilleure »
Il l’appelait cela : «  le despotisme de l’opinion ».
 
La grande question que chacun doit se posé est : les ministères décrits dans la lettre aux Ephésiens du chapitre quatre et des versets 11à 15 sont ils les mêmes que ceux d’aujourd’hui qui se comportent comme des gourous prétendant avoir reçu une révélation et une intuition spéciale et spirituelle qui leur permette de dire qu’ils ont  une sagesse supérieure ?
 
Ses « nouveaux serviteurs », sollicitent l’émotivité de leur auditoire au détriment de la vigilance critique, ils se convainquent de leur mission en acquérant des disciples complétement acquis à leur personne qui deviennent des fans !
Dans des rassemblements qu’ils organisent, ils « chauffent à blanc » les participants par des chants et des slogans répétitifs qui provoquent des transes collectives, on assiste à une véritable fusion tel un « magma ».
 
J’ai assisté à, c’est étrange spectacle, glossolalie collective, tremblements et torsions, danses, cries, des personnes donnent libre cours à leur émotion refoulée, elles se lâchent ? Et tous cela est justifié, comment ?
C’est l’action invisible du Saint-Esprit, mais alors pourquoi les organisateurs se donnent ils tant de mal en gesticulant ? Certains sont de véritable « show mens ».
 
Toute personne peut faire l’expérience de la révélation divine ; mais elle peut aussi imaginer en faire l’expérience, alors qu’il s’agit en réalité d’une illusion, pour cette raison, celle-ci doit être personnelle mais non personnaliste.
 
Pour tous croyant au Dieu Unique, le cadre de la révélation est l’enseignement biblique, il y a toujours eu des luttes entre les vrai et les faux serviteurs de Dieu, les premiers suscitent l’expérience des croyants en s’appuyant sur les textes bibliques, les seconds la brisent au nom de quelque expérience dite « supérieure ».
 
Attention, je ne fais pas abstraction qu’il est possible d’expérimenter une riche ferveur mystique, ma rencontre avec le Messie en Angleterre en 1979, en fait partie, et je la considère toujours valable 37 ans après, pourquoi ?
 
Parce que celle-ci demeure la servante obéissante aux enseignements du Messie contenue dans les Evangiles et aussi longtemps qu’elle se laissera jugé, elle se pérennisera, je communique rarement sur cette expérience initiale qui a bouleversé ma vie, chacun est à même d’apprécier l’homme que je suis devenue, je suis revenu vivre durant 6 années dans la ville où j’avais une mauvaise réputation.
 
 Cette expérience mystique n’a jamais été un obstacle sur le chemin d’une intégration sociale complète, ma foi ne s’appuie pas sur des spéculations métaphysiques ou sur des dogmes, mais sur l’action humaine, notre vie sur terre est le lieu de la décision morale et nous sommes libres d’opter pour le bien. 
 
L’attraction du mal sur toutes créatures humaines est très forte, et sans qu’on s’en doute, il nous domine, en hébreux, la repentance est la « teschouvah » le retour, c'est-à-dire que nous retournons à notre véritable nature initiale, la pratique du mal est l’avilissement de l’homme.
 
La vérité qui dérange le plus c’est l’affirmation que l’être humain sait qu’il a des choix à faire et qu’il est moralement responsable de ses choix, ce Dieu qui nous jugera un jour, on ne peut faire retomber sur lui la responsabilité de nos propres échecs.
 
L’enseignement biblique n’est pas impraticable, réservé à des hommes ayant une piété exceptionnelle, sa sagesse et ses ordonnances constituent le chemin de la vie proposé et vécu par le Messie, en obéissant, nous triomphons de la tentation de faire de mauvaises actions.
 
Cette vie proposé par le Messie est à l’intention de toutes personnes, même celles qui s’estiment ordinaires et qui souvent sont rejetaient par ceux qui sont supposaient les prendre en charge, mon père me disait :
Les faux serviteurs de Dieu s’intéressent plus au contenue de notre portefeuille, qu’a notre âme. 
 
Je termine en vous disant ceux-ci : 
 
Si nous reprochons à Dieu d’avoir mis en nous la tendance au mal, Il pourra nous répondre, j’ai donné la bible comme remède, aussi longtemps que vous médité ce livre, la tendance au mal sera moins forte, mais si vous négligé son contenue, vous serez dominé par votre tendance au mal. Il ajoutera également le fait qu’il a envoyé le Messie Jésus non pour nous condamner, mais nous sauver et en nous guidant sur la voie de la rédemption.
 
Jean-Jacques Albors
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

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2 commentaires

1 - jeudi 10 décembre 2015 @ 06:14 Eva a dit :

Salut, Merci pour l' article, Explications vraiment au top

2 - vendredi 29 juillet 2016 @ 03:46 LauraFigulus18 a dit :

Un grand merci pour cet information, cela tombe à pic pour moi !!!

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